Je le verrai
Je le verrai, debout devant sa face,
Il me prendra – quelle joie ! quelle grâce ! –
Dans la maison de son Père éternel.
Là, plus de pleurs, de douleurs ni de fiel.
Il me réserve au royaume une place.
Que servirait d’habiter un palace ?
Et si mon lit n’était qu’une paillasse ?
Il me construit un palais dans le ciel.
Je le verrai.
Pour me sauver son sang fut efficace
Et le malin m’a perdu, quoi qu’il fasse.
Jésus m’attend, – entends-tu son appel ? –
Il m’affranchit de ce siècle cruel.
Ô terre, adieu ! tes chagrins… tes menaces…
Je le verrai.
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