5. Gédéon, un pacificateur
Les hommes d’Éphraïm dirent à Gédéon : « Que signifie cette manière d’agir envers nous ? Pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian ? » Et ils eurent avec lui une violente querelle. Gédéon leur répondit : « Qu’ai-je fait en comparaison de vous ? Le grappillage d’Éphraïm ne vaut-il pas mieux que la vendange d’Abiézer ? C’est entre vos mains que Dieu a livré les chefs de Madian, Oreb et Zeeb. Qu’ai-je donc pu faire en comparaison de vous ? » Lorsqu’il eut ainsi parlé, leur colère contre lui s’apaisa.
Juges 8.1/3
Nous trouvons dans ce texte l’exemple d’un homme qui a su ramener la paix par une parole bien à propos ; mais il nous paraît utile de replacer les faits dans leur contexte.
Le peuple de Dieu était opprimé par les Madianites, et c’est pour l’en libérer que Gédéon avait été appelé.
Le chapitre précédent nous relate la bataille décisive.
Tout d’abord, les Israélites sont en supériorité numérique. Mais Dieu ne veut pas d’une victoire facile. « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », disait Corneille.
Certains de la victoire avec trente-deux mille hommes dans les rangs, les combattants auraient pu se vanter d’avoir gagné la guerre sans le secours de Dieu. Il lui ordonna donc de renvoyer ceux qui n’avaient pas trop envie de se battre. Il n’en restait plus que dix mille. On y voyait déjà plus clair.
Ce premier tamis n’a pu éliminer que les plus gros cailloux. Maintenant, Dieu demande à Gédéon un filtre plus fin : seuls sont admis dans l’armée de Gédéon ceux qui ont l’habitude de boire sans mettre le genou à terre. Cette fois-ci, ils ne sont plus que trois cents !
Si les forces alliées n’avaient envoyé en Normandie qu’un pour cent de leurs troupes, notre pays serait toujours occupé.
Chacun sait comment Gédéon, avec une poignée d’hommes, des trompettes, des flambeaux et des cruches – je parle des récipients – ont mis en déroute le camp de l’ennemi.
Ce n’est qu’une fois la bataille terminée que Gédéon se décide à demander de l’aide aux Éphraïmites, non pas pour lui prêter main-forte, mais pour couper la retraite des ennemis déjà vaincus et pour lui ramener la tête des chefs en cavale : Oreb et Zeeb.
Vexés d’être arrivés avec les carabiniers, les Éphraïmites s’en prennent à Gédéon :
« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Vous allez casser du Madianite sans penser aux copains. Et nous, on compte pour quoi dans cette affaire ? Mais ça ne va pas se passe comme ça, mon petit bonhomme, c’est moi qui te le dit ! »
Ils eurent une violente querelle. D’autres traductions disent : « Ils s’en prirent violemment à lui », ou « Ils le prirent violemment à partie ».
Gédéon ne dit rien. Il attend que tout le monde ait décoché sa petite flèche et que ses adversaires soient à court d’arguments.
« C’est bon ? Vous avez tout dit ? Alors, maintenant, vous allez m’écouter. »
On pouvait craindre que Gédéon servît à ces malotrus leurs quatre vérités, et qu’ils en vinssent finalement aux mains.
« Si nous vous avons offensé en omettant de vous inviter à la bataille, croyez bien que ce n’était pas notre intention et que nous en sommes désolés. Nous savons que vous êtes un grand peuple, habitué aux grandes batailles, et nous avons pensé que c’eut été vous manquer de respect que d’aller vous déranger seulement pour un petit paquet de Madianites.
– Oui, effectivement, nous n’avions pas considéré l’affaire sous cet angle-là. »
Et voilà nos deux clans réconciliés ! Si tous les conflits pouvaient se régler aussi facilement.
Ici, Gédéon, plus connu pour ses exploits guerriers, nous apparaît comme un pacificateur.
Cette intervention de Gédéon nous encourage à plus forte raison, nous qui sommes chrétiens, à devenir des pacificateurs. « Fais de nous des ouvriers de paix », disait François d’Assise.
Il faut reconnaître qu’il est plus facile de provoquer un incendie que de l’éteindre. Il suffit d’organiser un barbecue au beau milieu des Maures et d’asperger les saucisses d’essence pour qu’elles cuisent plus vite.
La Bible nous donne quelques exemples de ces apprentis sorciers du cocktail Molotov.
Commençons par Jephthé, un juge postérieur à Gédéon :
Il est tout de même remarquable que Jephthé, le Galaadite qui, visiblement, maniait l’épée plus habilement que la parole de Dieu, se trouve confronté à la même situation que son prédécesseur, mais qu’il n’en tire aucune leçon.
Au chapitre onze du livre des Juges, nous apprenons comment Jephthé fit la guerre contre les Ammonites au prix de sa fille unique.
Au chapitre douze, nous trouvons les Éphraïmites – encore eux ! – tenir à Jephthé les mêmes discours, assortis de menaces :
« Vous êtes allés à la baston sans nous. Puisque c’est comme ça, nous allons mettre le feu à ta maison, et toi au milieu.
– Celle-là, c’est la meilleure ! » répond Jephthé. « Chaque fois qu’on compte sur vous pour castagner de l’Ammonite, vous filez à l’anglaise. »
Il n’en a pas fallu davantage pour déclencher une guerre civile : la guerre des Schibboleths, puisqu’il faut lui trouver un nom.
Lisons plutôt :
Les hommes d’Éphraïm se rassemblèrent, partirent pour le nord, et dirent à Jephthé : « Pourquoi es-tu allé combattre les fils d’Ammon sans nous avoir appelés à marcher avec toi ? Nous voulons incendier ta maison et te brûler avec elle. » Jephthé leur répondit : « Nous avons eu de grandes contestations, moi et mon peuple, avec les fils d’Ammon ; et quand je vous ai appelés, vous ne m’avez pas délivré de leurs mains. Voyant que tu ne venais pas à mon secours, j’ai exposé ma vie, et j’ai marché contre les fils d’Ammon. L’Éternel les a livrés entre mes mains. Pourquoi donc aujourd’hui montez-vous contre moi pour me faire la guerre ? »
Jephthé rassembla tous les hommes de Galaad, et livra bataille à Éphraïm. Les hommes de Galaad battirent Éphraïm, parce que les Éphraïmites disaient : « Vous êtes des fugitifs d’Éphraïm ! » Galaad est au milieu d’Éphraïm, au milieu de Manassé ! Galaad s’empara des gués du Jourdain du côté d’Éphraïm. Et quand l’un des fuyards d’Éphraïm disait : « Laissez-moi passer ! » Les hommes de Galaad lui demandaient : « Es-tu Éphraïmite ? » Il répondait : « Non. » Ils lui disaient alors : « Hé bien, dis Schibboleth ! » Et il disait Sibboleth, car il ne pouvait pas bien prononcer. Sur quoi les hommes de Galaad le saisissaient, et l’égorgeaient près des gués du Jourdain. Il périt en ce temps-là quarante-deux mille hommes d’Éphraïm.
Juges 12.1/6
L’autre exemple, plus connu, est celui de Roboam. Nous lisons son histoire au Premier livre des Rois, 12.1/15 :
Roboam se rendit à Sichem, car tout Israël était venu à Sichem pour le faire roi.
Lorsque Jéroboam, fils de Nebath, eut des nouvelles, il était encore en Égypte, où il s’était enfui loin du roi Salomon, et c’était en Égypte qu’il demeurait. On l’envoya appeler. Alors Jéroboam et toute l’assemblée d’Israël vinrent à Roboam et lui parlèrent ainsi : « Ton père a rendu notre joug dur ; toi maintenant, allège cette rude servitude et le joug pesant que nous a imposé ton père. Et nous te servirons. » Il leur dit : « Allez, et revenez vers moi dans trois jours. » Et le peuple s’en alla.
Le roi Roboam consulta les vieillards qui avaient été auprès de Salomon, son père, pendant sa vie, et il dit : « Que conseillez-vous de répondre à ce peuple ? » Et voici ce qu’ils lui dirent : « Si aujourd’hui tu rends service à ce peuple, si tu leur cèdes, et si tu leur réponds par des paroles bienveillantes, ils seront pour toujours tes serviteurs. » Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l’entouraient. Il leur dit : « Que conseillez-vous de répondre à ce peuple qui me tient ce langage : allège le joug que nous a imposé ton père ? » Et voici ce que lui dirent les jeunes gens qui avaient grandi avec lui : « Tu parleras ainsi à ce peuple qui t’a tenu ce langage : Ton père a rendu notre joug pesant, et toi, allège-le-nous ! Tu leur parleras ainsi : mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. Maintenant, mon père vous a chargés d’un joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant ; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions. »
Jéroboam et tout le peuple vinrent à Roboam le troisième jour, suivant ce qu’avait dit le roi : « Revenez vers moi dans trois jours. » Le roi répondit durement au peuple. Il laissa le conseil que lui avaient donné les vieillards, et il leur parla ainsi d’après le conseil des jeunes gens : « Mon père a rendu votre joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant ; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions. » Ainsi le roi n’écouta point le peuple ; car cela fut dirigé par l’Éternel, en vue de l’accomplissement de la parole que l’Éternel avait dite par Achija de Silo à Jéroboam, fils de Nebath.
Nous donnerons quelques détails de cet incident dans notre chapitre intitulé « L’erreur de prophète de Juda ».
La démarche initiale de Roboam peut sembler empreinte de sagesse, car :
Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe ; et le salut est dans le grand nombre des conseillers.
Proverbes 11.14
Mais si la démarche était bonne, l’intention était mauvaise. Roboam recherchait plusieurs conseillers, non pour augmenter ses chances de prendre la bonne décision, mais en vue de confirmer celle qu’il avait déjà prise.
Ses paroles orgueilleuses et inconsidérées ont abouti à la division de son royaume. Alors qu’il s’imaginait renforcer son autorité royale, il n’a fait que l’affaiblir.
Avant de parler, Roboam aurait bien mieux fait de méditer les pensées de Salomon, et en particulier celle-ci :
C’est seulement par orgueil qu’on excite des querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils.
Proverbes 13.10
La girafe a les jambes et le cou si long qu’on peut facilement lui donner un coup de pied. Le temps que l’information monte au cerveau et qu’elle en redescende, on est déjà loin quand elle se met à ruer.
J’ai un tempérament de girafe. Si on me donne une gifle, je l’encaisse avec une parfaite indifférence. Ce n’est que le lendemain que je me mets à ruminer. Ce n’est pas mieux que réagir sur le fait et ne plus en parler après, me direz-vous. Sans doute, mais cela me donne l’avantage de passer pour quelqu’un de calme et bien disposé à éviter d’inutiles conflits.
Un homme violent excite des querelles, mais celui qui est lent à la colère apaise les disputes.
Proverbes 15.18
La colère n’est pas un péché en elle-même. Jésus ne s’est-il pas mis en colère lorsqu’il vit le Temple transformé en maison d’escroc ? Mais les mouvements de colère, eux aussi, doivent être contrôlés par l’Esprit divin, et s’ils ne doivent être qu’accidentels, la paix, au contraire, doit être l’exercice habituel de l’enfant de Dieu.
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !
Matthieu 5.9
Moïse, lorsqu’il était encore prince d’Égypte, a désiré un jour être un homme de paix. Malheureusement, nous lisons que son comportement violent de la veille lui a fait perdre toute crédibilité auprès des siens.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu’il eut à cœur de se rendre auprès de ses frères, les fils d’Israël. Il en vit un qu’on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l’Égyptien. Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main ; mais ils ne comprirent pas. Le jour suivant, il parut au milieu d’eux alors qu’ils se battaient, et il les exhorta à la paix : « Hommes, dit-il, vous êtes frères ; pourquoi vous maltraitez-vous l’un l’autre ? » Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant : « Qui t’a établi chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l’Égyptien ? » À cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Actes 7.22/29
Si, au temps des Juges, une guerre a été provoquée par une mauvaise réponse, nous voyons qu’au temps de Josué, un malentendu et une autre guerre ont été évités par le dialogue :
Sitôt la conquête de Canaan achevée, les tribus de Ruben, Gad, et la moitié de Manassé retournent s’installer, ainsi qu’il en avait été décidé, dans leurs territoires respectifs, sur la rive gauche du Jourdain.
Quelle n’est pas la stupeur des autres tribus lorsqu’elles apprennent que ces dernières ont bâti un autel sur la frontière naturelle, comme pour faire un pied de nez à ceux d’en face !
Alors c’est le schisme, l’hérésie, l’apostasie !
Ils envoient aussitôt Phinées, fils du sacrificateur Élélazar, et toute une délégation : « J’espère que vous avez une bonne explication, sinon ça pourrait mal finir ! »
Et voici quelle fut la réponse des deux tribus et demie concernées :
Dieu, Dieu, l’Éternel, Dieu, Dieu, l’Éternel le sait, et Israël le saura ! Si c’est par rébellion et par infidélité envers l’Éternel, ne viens point à notre aide en ce jour ! Si nous nous sommes bâti un autel pour nous détourner de l’Éternel, si c’est pour y présenter des holocaustes et des offrandes, et si c’est pour y faire des sacrifices d’actions de grâces, que l’Éternel en demande compte ! C’est bien plutôt par une sorte d’inquiétude que nous avons fait cela, en pensant que vos fils diraient un jour à nos fils : « Qu’y a-t-il de commun entre vous et l’Éternel, le Dieu d’Israël ? L’Éternel a mis le Jourdain pour limite entre nous et vous, fils de Ruben et fils de Gad ; vous n’avez point de part à l’Éternel ! » Et vos fils seraient ainsi cause que nos fils cesseraient de craindre l’Éternel. C’est pourquoi nous avons dit : « Bâtissons-nous donc un autel, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme un témoin entre nous et vous, entre nos descendants et les vôtres, que nous voulons servir l’Éternel devant sa face par nos holocaustes et par nos sacrifices d’expiation et d’actions de grâces, afin que vos fils ne disent pas un jour à nos fils : Vous n’avez point de part à l’Éternel ! Nous avons dit : S’ils tiennent dans l’avenir ce langage à nous ou à nos descendants, nous répondrons : voyez la forme de l’autel de l’Éternel, qu’ont fait nos pères, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme témoin entre nous et vous. Loin de nous la pensée de nous révolter contre l’Éternel et de nous détourner aujourd’hui de l’Éternel, en bâtissant un autel pour des holocaustes, pour des offrandes et pour des sacrifices, outre l’autel de l’Éternel, notre Dieu, qui est devant sa demeure ! »
Lorsque le sacrificateur Phinées, et les princes de l’assemblée, les chefs des milliers d’Israël, qui étaient avec lui, eurent entendu les paroles que prononcèrent les fils de Ruben, les fils de Gad et les fils de Manassé, ils furent satisfaits. Et Phinées, fils du sacrificateur Éléazar, dit aux fils de Ruben, aux fils de Gad, et aux fils de Manassé : « Nous reconnaissons maintenant que l’Éternel est au milieu de nous, puisque vous n’avez point commis cette infidélité contre l’Éternel ; vous avez ainsi délivré les enfants d’Israël de la main de l’Éternel. »
Phinées, fils du sacrificateur Éléazar, et les princes, quittèrent les fils de Ruben et les fils de Gad, et revinrent du pays de Galaad dans le pays de Canaan, auprès des enfants d’Israël, auxquels ils firent un rapport. Les enfants d’Israël furent satisfaits ; ils bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en armes pour ravager le pays qu’habitaient les fils de Ruben et les fils de Gad.
Josué 22.22/33
Jésus est le Prince de la paix : soyons des hommes et des femmes de paix !
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Ésaïe 9.5
Pourrions-nous d’ailleurs apporter la paix si notre maître ne nous l’avait transmise :
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.
Jean 14.27
Les textes suivants, qui associent à la paix l’idée de réconciliation, n’ont pas besoin de longs commentaires, sinon que nous sommes les premiers bénéficiaires de la paix de Christ.
Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.
Romains 5.1/11
Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
2 Corinthiens 5.18/19
Soyons des pacificateurs !
Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
Romains 12.17/18
Lisons aussi :
J’exhorte Évodie et j’exhorte Syntyche à être d’un même sentiment dans le Seigneur. Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
Philippiens 4.2/4
On ne sait pas qui est le fidèle collègue auquel s’adresse l’apôtre Paul. Toujours est-il que l’auteur de la lettre lui confie la mission d’aider deux chrétiennes dans une démarche de réconciliation. Nous ne savons pas non plus la raison de leur différend. Cependant, deux chrétiennes engagées avec zèle dans le service dans le Seigneur ne s’entendent plus.
Lorsque je venais de m’engager à suivre Jésus-Christ, je pensais qu’à partir du moment où tout le monde était né de nouveau, il était impossible qu’il y ait des mésententes entre chrétiens. C’était compter sans notre vieille nature que nous pensions avoir noyée dans le fond du baptistère, mais qui sait si bien nager !
C’est pourquoi l’on ne peut qu’encourager les serviteurs de Dieu, lorsqu’un conflit se produit, à exhorter chacun à la réconciliation plutôt qu’à déterminer les torts des uns et des autres.
Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.
Jacques 3.13/18
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