53. La guérison : missionnaire ou marabout ?

C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies.

Psaume 103.3

J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Épaphrodite, mon compagnon d’œuvre et de combat, par qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins. Car il désirait vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris sa maladie. Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse.

Philippiens 2.25/27

Éraste est resté à Corinthe, et j’ai laissé Trophime malade à Milet

2 Timothée 4.20

Peut-être me direz-vous que je suis fort mal inspiré, voulant vous parler de la guérison, de citer ce verset où il est question d’un collaborateur de Paul en arrêt de maladie, et nous ne savons pas même pour combien de temps ?

N’y a-t-il pas, dans les Évangiles et dans le livre des Actes, suffisamment de récits de guérisons ?

Examinons de plus près le cas de Trophime et celui d’Épaphrodite : tous deux ont été malades et nous avons de bonnes raisons de croire que Paul et ses compagnons ont prié pour leur guérison.

Ont-ils ou non pratiqué l’imposition des mains ? Nous ne le savons pas. Ont-ils pratiqué l’onction d’huile ? Nous ne le savons pas non plus.

Épaphrodite a été guéri d’une maladie grave dont il a failli mourir. Sa guérison fut-elle naturelle ou miraculeuse ? Nous n’en savons rien.

Quant à Trophime, quelle était sa maladie ? Était-elle grave ou non ? A-t-il été guéri ? Si c’est le cas, sa guérison a-t-elle été naturelle ou miraculeuse ? A-t-il eu des séquelles de cette maladie ? Ce mal était-il incurable ? En est-il mort ? Beaucoup de questions, pas de réponses. Le Saint-Esprit a donc jugé qu’il n’était pas important que nous le sachions. Ne nous inquiétons donc pas si tant d’incertitude plane autour de la maladie de ces deux serviteurs de Dieu.

Dans le corps de Christ, l’Église, il y a beaucoup de Trophime et d’Épaphrodite. Certains ont témoigné de leur guérison, d’autres ont été guéris par la médecine. Certains se plaignent, d’autres ne se plaignent pas. D’autres enfin, subissent leur maladie sans espoir de guérison, mais glorifient Dieu à travers elle, parfois même, ils sont un encouragement pour des chrétiens bien portants.

Nous avons lu dans le Psaume 103 que Dieu guérit toutes nos maladies ? Le Seigneur ne tiendrait-il donc pas ses promesses ? Ce n’est pas dans ces habitudes. Nous avons cependant de fausses conceptions. Il est aussi écrit :

Je suis l’Éternel qui te guérit.

Exode 15.26

Dieu devrait donc guérir tous les malades, quelle que soit leur maladie, sans exception.

Je me suis converti dans un de ces milieux où l’on insiste sur la guérison, et l’on me disait :

« Si un jour tu es malade, tu iras à l’imposition des mains et tu seras guéri, à condition d’avoir a foi. »

Le problème, c’est que le serviteur de Dieu qui m’a baptisé était paralysé d’un bras. Et je me disais :

« Qu’est-ce qui ne va pas chez ce frère ? Il prêche l’Évangile et il est handicapé. C’est qu’il n’a pas la foi. Mais alors, s’il n’a pas la foi, comment se fait-il qu’il soit pasteur ? »

Plus tard, un vieux pasteur m’a dit :

« André, si un jour tu veux faire une mission d’évangélisation, il faudra que ta photo remplisse un quart de l’affiche et qu’on y puisse y lire : “Vous qui êtes malades, venez à tel lieu, tel jour à telle heure. Le missionnaire André Fillion vous imposera les mains et vous serez guéris.”

– Mais je ne suis pas missionnaire.

– Ça ne fait rien. Si tu mets pasteur ou évangéliste, les gens ne viendront pas. »

Est-ce qu’André est capable de guérir toutes les maladies ? – Évidemment non. Dieu seul guérit.

Dans les Évangiles, Jésus opérait beaucoup de miracles, des malades étaient guéris, des aveugles recouvraient la vue, des paralysés se mettaient à courir, des sourds entendaient, et même des morts ressuscitaient.

Notre Dieu est le Dieu des miracles, mais il ne se donne pas en spectacle.

Les miracles de Jésus étaient accompagnés de reproches : « Vous avez vu des miracles, pourquoi n’avez-vous pas cru ? »

Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas repenties. Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous. Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi. En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.

Matthieu 11.20/25

Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.

Jean 4.46/48

Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour l’éprouver, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel. Jésus leur répondit : Le soir, vous dites : Il fera beau, car le ciel est rouge ; et le matin : Il y aura de l’orage aujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre. Vous savez discerner l’aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps. Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui de Jonas. Puis il les quitta, et s’en alla.

Matthieu 16.1/4

Les pharisiens avaient l’audace de demander à Jésus un tour de passe-passe : « Fais-nous un beau miracle et peut-être que nous croirons en toi. » Quelle hypocrisie !

Les miracles de Jésus n’avaient qu’un seul but : amener les gens à la foi, mais beaucoup n’ont pas compris ce message de salut ; Jésus était pour eux une sorte de prestidigitateur.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Est-ce que le temps des miracles est passé ? Ces expériences étaient-elles réservées aux temps apostoliques, ou devons-nous, comme autrefois, prêcher la guérison ?

Il existe des positions extrêmes et je n’adhère à aucune d’elles : soit Dieu guérit tout le monde, soit il ne guérit plus du tout. Je crois que Jésus guérit encore aujourd’hui, mais y a-t-il maintenant autant de guérisons qu’au temps de l’Évangile ?

On est en droit de penser que non. Faut-il s’en plaindre ? Faut-il, comme Gédéon, jouer la carte de la nostalgie :

Gédéon lui dit : Ah ! mon seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Maintenant l’Éternel nous abandonne, et il nous livre entre les mains de Madian !

Juges 6.13

Alors, pourquoi ne voyons-nous plus autant de miracles ? Est-ce parce que Dieu aurait « baissé » ? Bien sûr que non !

Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.

Hébreux 13.8

Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile.

1 Pierre 1.25

Si Dieu ne change pas, ce sont peut-être les hommes qui ont changé.

Peu de guérisons : est-ce parce que les gens n’ont plus la foi ? C’est probable, mais je ne pense pas que ce soit la seule ni la principale raison.

Est-ce parce que l’on a trop tendance à s’attacher à l’homme ? C’est aussi une raison à prendre au sérieux.

« Allez voir un tel, il a un ministère de délivrance, il vous imposera les mains, il vous guérira et si vous avez deux ou trois démons dans le ventre, il les chassera par la même occasion. »

Dieu nous fait la grâce de nous utiliser dans ses plans alors qu’il n’a pas besoin de nous ; devons-nous rechercher les applaudissements ? Pasteurs, missionnaires, prophètes, apôtres, prédicateurs ou évangélistes ne sont que des outils dans la main de Dieu. Ce ne sont ni le ciseau ni le marteau qui transformeront un bloc de marbre en tête de lion, c’est la main du sculpteur.

Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles.

Ésaïe 42.8

Voici la troisième raison, la principale selon moi : il n’y a plus beaucoup de guérisons parce qu’il y a beaucoup de moyens naturels.

Je vous donnerai deux témoignages. Le premier, c’est celui d’un frère qui, un dimanche matin, a pris le microphone pour annoncer à l’assemblée qu’il avait bénéficié d’une merveilleuse guérison miraculeuse :

« J’avais un terrible mal de tête. Alors, je me suis mis à prier, j’ai pris deux cachets d’aspirine et je suis allé me coucher. Le lendemain, je n’avais plus rien. Alléluia ! »

L’autre exemple est beaucoup plus sérieux. Kenneth Ware avait un jour prié pour une petite fille aveugle, et cette petite fille avait été guérie.

Des années plus tard, alors qu’il, avait été invité à prêcher dans une église, une dame, accompagnée de ses deux enfants, est venue le saluer et lui a dit :

« Monsieur Ware, vous vous souvenez de moi ?

– Non. Qui-qui-qui-qui es-tu ? (Il bégayait un petit peu.)

– Vous vous souvenez d’une petite fille de sept ans qui était aveugle et pour qui vous avez prié ? Monsieur Ware, puis-je vous poser une question ?

– Je t’é-té-té-t’écoute.

– Monsieur Ware, pourquoi est-ce que vous portez des lunettes ?

– C’est très simple. Il est plus facile d’aller voir un ophtalmologue et se faire prescrire des verres correcteurs que de jeûner et prier pendant des mois pour sa guérison. »

Dieu intervient avec parcimonie, et c’est bien normal. S’il nous servait un miracle toutes les dix minutes, cela deviendrait une habitude et plus personne n’y prêterait attention.

Mais, me direz-vous, il est pourtant bien écrit : « il te guérit de toutes des maladies ». L’idée que le Seigneur doit impérativement guérir tous les malades, quelle que soit sa maladie, ne me paraît cependant pas biblique. Je comprends par ce verset que Dieu peut guérir n’importe quelle maladie. La médecine a ses limites, mais Dieu n’en a pas.

Nous ne devons pourtant pas perdre de vue que Dieu est souverain. C’est une vérité biblique qui échappe autant aux partisans de l’évangile de prospérité qu’a ceux de la guérison à tout crin. Ceux-ci croient et enseignent que l’homme est souverain, que Dieu est tenu de nous obéir. Nous devons y réfléchir quand nous employons l’impératif dans nos prières ; j’espère que nous sommes conscients que le Seigneur se réserve le droit de dire non.

Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens ?

Lamentations 3.37/38

Exaucement ou non-exaucement, guérison ou non-guérison, Dieu sait ce qu’il fait et n’a pas de comptes à nous rendre, autant dans le domaine de la guérison que dans tout autre domaine de notre vie chrétienne.

J’en viens maintenant à vous fournir, non pas un point de théologie ou d’exégèse, mais une piste de réflexion : Qui choisirons-nous : le missionnaire et le marabout ?

Question surprenante !

Au cœur de l’Afrique, un missionnaire avait mal aux dents. Il avait vraiment très mal aux dents, au point de ne plus pouvoir manger. Allez donc trouver un dentiste au fin fond de la savane, à huit cents kilomètres de Dakar ou d’Abidjan ! Dans une telle situation, les gens n’ont que deux solutions : soit aller trouver le marabout, soit aller trouver le missionnaire, mais en cette occurrence, c’est le missionnaire qui était malade. Vous pensez bien qu’il n’est pas allé chez le marabout, alors il a prié. Voici comment le Seigneur a répondu à sa prière : le lendemain, il a retrouvé tous ses chicots sur l’oreiller. Plus rien dans son râtelier.

« Mais enfin, Feigneur, f’est pas poffible une affaire pareille ! J’aurais préféré garder mes dents pourries que plus de dents du tout. »

Mais dans le courant de la journée, trente-deux dents en pleine santé ont poussé dans sa bouche. Ça, c’est un miracle ! Il est bien justifié par la situation. Mon slogan est réversible :

Dieu ne se donne pas en spectacle, mais il est le Dieu des miracles.

Dans de nombreuses régions du monde, il est très difficile de trouver des médecins, et les populations doivent choisir : le marabout ou le missionnaire, le chamane ou le missionnaire. À situation exceptionnelle, Dieu emploie des moyens exceptionnels. Il ne faut donc pas s’étonner si les miracles sont plus nombreux dans des pays dits « en voie de développement » que dans le monde occidental.

En France, par exemple, on ferme des hôpitaux alors qu’on nous parle de pandémie. On ne trouve plus de dentistes, plus de généralistes, et pourtant, nous sommes dans un pays prétendument civilisé. Il faut s’attendre, à l’avenir, à ce que de plus en plus de gens aillent trouver des guérisseurs, faute de médecins. Parmi tous ces rebouteux qui vont se précipiter sur le créneau, il y a beaucoup de charlatans, mais il y a aussi de vrais guérisseurs, qui guérissent pour de bon. Quand bien même ils prétendraient guérir au nom de Dieu, nous savons bien qu’ils ne guérissent pas par la puissance de Jésus-Christ. Ils ont souvent, dans leur cabinet, des crucifix ou des madones pour rassurer les gens, mais ce n’est que tromperie.

Je n’ai pas eu de vision ni de révélation ; ce n’est pas une prophétie, c’est juste le fruit de mon raisonnement : plus nous voyons la puissance des œuvres des ténèbres, plus nous voyons l’impuissance de la science dans nos pays développés, plus nous devrons compter sur la puissance de Dieu.

Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha.

Jean 5.2/9

Le verset 4 est absent de plusieurs manuscrits fiables, c’est pourquoi il est entre crochets dans la traduction dite à la Colombe. Ce texte nous montre deux conceptions de la guérison. La première est une conception superstitieuse. De temps en temps, nul ne sait pourquoi, il y avait des vagues dans la piscine. Les uns ont pensé au thermalisme, d’autres réfutent cette théorie. Il n’est pas de mon propos d’en débattre. Faute d’explication, la superstition a remplacé la raison, on n’a rien trouvé de mieux que cette histoire d’ange qui, tous les quarts d’heure, descend du ciel pour venir patauger. Et le premier malade qui arrive à plonger au moment où l’eau bouillonne trouve la guérison. Non seulement nous ne reconnaissons pas ici les méthodes divines, mais nous y voyons une injustice. Seuls les malades en bonne santé, si je puis dire, auraient le droit d’être guéris !

C’est la guérison liée à la croyance : si tu es malade, va voir le marabout, le chamane, ou va voir un guérisseur chrétien – car, malheureusement, cela existe – et il te guérira.

Mais Jésus va vers celui qui n’a aucune chance d’être guéri parce qu’il ne peut pas marcher, encore moins plonger.

Jésus lui dit :

« Veux-tu être guéri ?

– Je voudrai bien ! Mais voilà, personne ne vient à mon aide, ceux qui peuvent courir vont se jeter dans la piscine et me passent devant le nez. Et cela fera bientôt quarante ans que ça dure ! Les gens sont vraiment égoïstes ! »

Mais Jésus lui répond :

« Est-ce que tu as besoin d’eux pour te plonger dans l’eau ? Non. Oublie tout ça. Prends ton lit et marche.

– Et c’est tout ?

– Oui. C’est tout. »

De même, cette femme qui perdait son sang depuis douze ans avait gaspillé son temps et son argent auprès de guérisseurs sans avoir jamais été guérie. Il a suffi qu’elle touche le bord du vêtement de Jésus pour être délivrée de sa maladie. Bien entendu, nous pourrions interpréter ce fait de manière superstitieuse, mais il faut en retenir qu’elle a eu ce contact avec le Sauveur, une rencontre personnelle avec Jésus.

Et l’infirme de Béthesda a cru les paroles de Jésus. Il se leva, il prit son lit, il marcha.

« Ciao la compagnie ! »

Et nous ! Si nous refusons d’aller vers les guérisseurs, les marabouts et les chamanes, si nous refusons pareillement d’écouter ceux qui disent : « il suffit d’avoir la foi et d’aller demander l’imposition des mains ou l’onction d’huile pour être guéri », mais si nous mettons simplement notre confiance en Dieu, si la science limitée des hommes ne peut pas nous guérir, nous pouvons recevoir de lui la guérison. Cependant, n’oublions pas que Dieu est souverain ; il n’est pas obligé de nous guérir, il a permis que certains chrétiens bénissent leur Maître en dépit de la maladie.

Observons la suite des événements. Tenons-nous prêts. N’oublions pas qu’il vaut mieux être sauvé sans être guéri qu’être guéri sans être sauvé.