59. Suis-moi !
Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit : Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. Il dit à un autre : suis-moi. Et il répondit : Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts, et toi, va annoncer le royaume de Dieu. Un autre dit : je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit : quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.
Luc 9.57/62
Ce texte pourrait se résumer en un seul mot : appel. Nous sommes tous appelés à suivre Jésus. « Quitte ce chemin large qui te mène à la perdition, entre par la porte étroite, engage-toi sur ce chemin difficile, et suis-moi ! »
C’est ce qu’on appelle la consécration : mettre Dieu en premier dans notre vie, accepter d’aller là où il nous veut, faire ce qu’il attend de nous, pas nécessairement des choses extraordinaires. C’est ce que j’ai eu tant de mal à comprendre quand j’étais jeune ! Je me savais appelé à le servir et je croyais qu’il n’existait qu’un seul moyen : je vais devenir pasteur, et quand je serai pasteur, je pourrai servir. Il m’a fallu du temps pour comprendre qu’un serviteur de Dieu n’est pas forcément un pasteur ou un missionnaire sur le continent africain. On est serviteur de Dieu dans son église, dans sa maison, sur son lieu de travail, auprès de ses voisins, dans un ministère souvent discret, mais totalement dirigé par le Saint-Esprit.
Consécration, jusqu’où ? Consécration, comment ? C’est ce que Jésus va nous enseigner au moyen de ces trois rencontres.
Le premier de ces trois hommes va lui-même vers Jésus : « Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. » C’est ma démarche de nouveau converti : « Je veux devenir pasteur ». Et Jésus aurait pu me répondre : « Les renards ont des tanières... » Il m’a fallu tant d’années pour comprendre !
Ainsi, nous trouvons un homme est rempli d’enthousiasme et de volonté. Il possède toute l’ardeur de la jeunesse. Son problème, c’est qu’il croit que c’est facile de servir Dieu. Je le croyais aussi : quand je serai pasteur, j’aurai une vie tranquille, j’aurai toute la semaine pour préparer mon sermon du dimanche. Peinard ! Et Jésus m’a dit :
« Tu es vraiment décidé à me suivre ?
– Oh ! Oui, Seigneur.
– Tu veux vraiment aller où j’irai ?
– Oh oui ! »
Et sa réponse va refroidir notre candidat au ministère :
« Fais bien attention avant de t’engager. Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais moi, le Fils de l’homme, je ne suis pas né dans un lit à baldaquin, pour commencer, je suis né dans une auge. Et puis, ça ne s’est pas arrangé, je n’ai toujours pas de maison. Je ne sais pas à midi où je vais dormir le soir. Veux-tu tout de même me suivre ? »
Pierre aussi croyait que tout était facile, et il se croyait courageux :
Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi. Jésus répondit : tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois.
Jean 13.37/38
Non, Pierre, apôtre n’est pas un métier facile.
Un autre exemple est celui des Récabites :
Nous obéissons à tout ce que nous a prescrit Jonadab, fils de Récab, notre père : nous ne buvons pas de vin pendant toute notre vie, nous, nos femmes, nos fils et nos filles ; nous ne bâtissons point de maisons pour nos demeures, et nous ne possédons ni vignes, ni champs, ni terres ensemencées ; nous habitons sous des tentes, et nous suivons et pratiquons tout ce que nous a prescrit Jonadab, notre père.
Jérémie 35.8/10
Ces hommes ont été approuvés de Dieu pour avoir ainsi répondu à Jérémie. Quand on est au service divin, il faut savoir renoncer à son bien-être. On peut se passer de vin, mais se passer de toit, comme Jésus…
Je discutais de cette question avec un frère qui avait tout de même trois années d’institut biblique à son actif :
« J’aimerais vivre comme les Récabites qui habitaient sous des tentes. Si le Seigneur m’appelle à le suivre loin de mon pays, je serais prêt, je n’aurais pas à revendre ma maison. »
Savez-vous ce qu’il m’a répondu ?
« T’est pas fou ? Ça coûte cher le matériel de camping ! »
L’autre exemple est un peu plus sérieux :
Un missionnaire avait été invité dans un institut biblique. Il a raconté aux étudiants ce qu’il faisait en mission, les encouragements, les conversions, les baptêmes, puis il a conclu :
« Nous recrutons, en ce moment, de jeunes missionnaires. Si vous acceptez de vous joindre à nous, vous aurez un bon salaire, un appartement confortable dans un quartier résidentiel, payé par la mission, vous aurez aussi une voiture de fonction et vos déplacements indemnisés, et toute sorte d’avantages.
– Oui, mais... bof ! Pas envie... »
Quelques semaines plus tard, un autre missionnaire est venu dans cette même école avec le même appel :
« Nous avons besoin de jeunes tels que vous dans la mission, mais ce ne sera pas facile. Nous vous envoyons en pleine brousse et vous vivrez comme les habitants, nourris du fruit de la terre. Quand il pleut, les pistes sont impraticables, et cela peut durer toute une semaine. Vous construirez votre case vous-même. Quant à votre salaire, vous dépendrez des offrandes des chrétiens. Ces gens ne sont pas très riches et vous serez souvent payés avec des bananes ou des ananas... »
Plus de la moitié des élèves se sont portés candidats.
Penchons-nous sur le cas suivant :
Il dit à un autre : suis-moi. Et il répondit : Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts ; et toi, va annoncer le royaume de Dieu.
Difficile à comprendre, n’est-ce pas.
Ce deuxième candidat ne vient pas spontanément à Jésus, mais c’est Jésus qui vient à lui. Que ferons-nous si Jésus nous dit un jour : « Toi, suis-moi ! » La réaction de cet homme est étonnante, et la réponse de Jésus l’est encore plus.
« D’accord, Seigneur, je suis disposé à te suivre, mais permets-moi d’abord d’ensevelir mon père. »
On peut penser, en lisant cela, que Jésus exagère ; ce pauvre homme vient de perdre son père et Jésus lui refuse l’autorisation d’aller à ses funérailles. Pourtant, ce n’est pas ce que cet homme a voulu dire, et ce n’est pas ce que le Seigneur a compris :
« Accorde-moi un délai. Quand mon père sera enterré, je n’aurai plus de comptes à rendre à ma famille, et alors, je pourrai te suivre. »
Il est vrai que le devoir d’honorer ses parents fait partie des commandements divins, mais il est aussi vrai que nul ne doit aimer ni père, ni mère, ni femme, ni mari, ni fils, ni fille plus que Dieu. Voilà la pierre d’achoppement pour cet homme, voilà l’obstacle entre Dieu et lui. Jésus lui répond :
« Laisse les morts ensevelir leurs morts ; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. »
Ceux qui sont appelés à suivre Jésus et annoncer le royaume de Dieu doivent être prêts à tout laisser derrière eux.
Il leur dit : suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt, ils laissèrent les filets, et le suivirent. De là, étant allé plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui étaient dans une barque avec Zébédée, leur père, et qui réparaient leurs filets. Il les appela, et aussitôt, ils laissèrent la barque et leur père, et le suivirent.
Matthieu 4.19/22
Il faut bien entendu comprendre ce texte dans un sens spirituel et l’appliquer avec sagesse. Pas question d’abandonner notre travail sur un coup de tête parce qu’on a décidé de servir le Seigneur ! Mais s’il demande à quelqu’un d’entre vous de laisser sa barque et ses filets, de laisser à l’un de ses collaborateurs la gestion de son entreprise, pour se consacrer au ministère auquel Jésus l’a appelé, que répondra-t-il ?
« Laisse les morts ensevelir leurs morts. » Il ne s’agit pas des morts qui sont dans la terre, mais des morts spirituels, ceux qui sont en vie, mais qui n’ont pas la vie de Jésus en eux. Réjouissons-nous plutôt avec les morts qui reviennent à la vie.
Mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.
Luc 15.32
Qu’avons-nous à perdre en suivant Jésus, et qu’avons-nous à gagner ?
Pierre dit alors : voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus leur dit : je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
Luc 18.28/30
C’est encourageant.
Voici, en intermède, un poème écrit par une chrétienne sous le pseudonyme de Véro sur le site plumeschretiennes.com que je vous invite à visiter :
Et s’ils venaient brûler, ma maison cette nuit
Si je ne pouvais plus promener dans la rue
Et si je me prenais une balle perdue
Si mon église était vidée, anéantie
Si l’anarchie d’un coup se généralisait
Et si l’on m’empêchait de partir travailler
Et s’ils me prenaient tout, s’il ne me restait rien
Si j’étais obligée de me terrer chez moi
S’ils venaient s’attaquer à l’un de mes gamins
Si j’étais en danger, là, sous mon propre toit
Ces interrogations clamées par mon prochain
Résonnaient dans mon cœur, quand j’ai pensé soudain :
Et si notre Sauveur revenait cette nuit
Et si dans son palais j’étais téléportée
Si dans ses bras d’amour j’étais bien abritée
Si alors je chantais à gorge déployée
Sans craindre aucun danger, n’ayant plus d’ennemis
Si dans son royaume, j’œuvrais pour le bien
Si je possédais tout, sans peur du lendemain
Et si je n’avais plus besoin de m’éclairer
Vivant dans la Cité, sans cesse illuminée
Oui si c’était ce soir qu’Il venait me chercher
Vous pouvez c’est certain imaginer le pire
Moi ce n’est pas ici que je vais toujours vivre…
Nos églises sont remplies de chrétiens qui ont perdu l’affection de gens qu’ils aimaient, enfants, parents, conjoints, amis, parce qu’ils ont fait le bon choix de suivre Jésus pour annoncer son royaume. Et que dire de :
Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.
Qu’importe ce que pensent les autres ? Qu’importe ce qu’on dit de toi ? Qu’importe si l’on ne veut plus te voir ou si l’on ne veut plus te parler, ou si tu ne reçois plus de visites, ni des messages sur Ouatesappe ? Toi, suis-moi !
Quant au troisième candidat, nous ne savons pas exactement si la démarche découle de Jésus ou de lui-même, toujours est-il que sa réponse à l’appel est conditionnelle. « Je te suivrai, mais... »
Quand il y a un « mais », ce n’est jamais bon signe. Souvenons-nous : « Mais cet homme fort et vaillant était lépreux. »
« ..., mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison. » Encore une fois, la réponse de notre Seigneur pourrait nous étonner :
« Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu. »
Ne perdons cependant pas de vue que nous sommes en Orient, à cette époque lointaine, les salutations étaient interminables. Prendre congé des siens, ne se limitait pas à rendre visite à ses oncles et tantes pour leur dire au revoir. Ce n’était pas si simple au temps de Jésus. Il fallait aller voir tous les tontons, toutes les tatas, tous les nerveux, toutes les nièces, tous les cousins, toutes les cousines, et quand un Israélite rencontrait son oncle dans la rue, il ne lui disait pas : « Bonjour tonton, ça va bien ? » Il disait : « Shalom ! oncle Zacharie ? Comment vas-tu ? Et comment va ton épouse Rebecca ? Et comment va ton Fils Josué ? Et comment va ta cousine Esther ? Et ton neveu Siméon ? Et ta fille Rachel ?
– Rachel ? Elle se porte bien. Elle a été un peu enrhumée, mais ça va mieux. Elle passe son bac la semaine prochaine, et elle s’inquiète parce qu’elle n’est pas forte en mathématique... »
Et c’est comme ça pour toute la famille, et il y en a pour l’après-midi.
Un prédicateur parlait un jour sur le même sujet, mais en développant tous les détails de la conversation qu’un concitoyen de Jésus pouvait avoir dans les mêmes circonstances, dans son auditoire, un homme se bidonnait de tout son cœur. À l’issue de la réunion, l’homme qui avait tant ri vint saluer le prédicateur.
« Monsieur, je suis juif. »
« Je viens de faire une de ces gaffes ! » se dit l’orateur.
« Et la réalité est cent fois pire que ce que vous venez de dire. »
Voilà donc pourquoi Jésus ne lui permet pas d’aller prendre congé de sa famille. Si l’on veut servir le Seigneur, il faut apprendre à ne pas perdre de temps à des traditions futiles.
Il existe, malheureusement, toute sorte de mais qui nous retiendront de nous engager à servir Jésus.
Conditions salariales : « Si j’entre dans le ministère, combien je serai payé ? »
Conditions géographiques : « 13, 83, 06, sinon je n’y vais pas. » Je n’invente rien, je l’ai entendu.
Je parlais de mission avec le même frère qui trouvait qu’une tente coûtait trop cher. Pour bien comprendre l’histoire, il faut savoir que ce chrétien habitait comme moi Issy-les-Moulineaux, à cent mètres de la station Corentin-Celton.
« Et si le Seigneur nous appelait tous les deux en Haute-Volta[1] ?
– T’es pas fou ? Il n’y a pas le métro, là-bas ! »
Trois ans d’institut biblique !
« Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu. »
Aujourd’hui, ce sont des tracteurs qui conduisent la charrue. Le cultivateur se trouve devant cette charrue, et non plus derrière, mais la question est la même. Que se passe-t-il si le cultivateur regarde en arrière ? Il va faire un écart et les sillons vont aller édziguédbié, comme on dit chez nous.
Souvenons-nous de la femme de Lot qui a regardé en arrière. Mal lui en a pris.
« On était tout de même bien, à Sodome. D’accord, sur le plan de la moralité, il y avait à redire, mais enfin, c’était une belle ville, il y avait de beaux monuments, il y avait de belles avenues, il y avait des magasins où je pouvais m’acheter des chaussures et des chapeaux. Nous avions une belle petite maison. Quel dommage ! »
Ces événements du passé devraient nous rappeler l’imminence du retour de Jésus.
Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra. En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera.
Luc 17.28/33
Malheureusement, beaucoup de chrétiens voudront sauver leur vie. Ils cherchent avant tout l’approbation des hommes :
« Surtout, ne dites à personne que, dans votre église, on prèche que nous sommes dans les temps de la fin et que le monde court à sa perte. Vous risquez d'être suspectés, on va surveiller votre ordinateur, votre messagerie, etc. Conformez-vous à l’opinion du monde, et il ne vous arrivera rien. Monsieur le pasteur, ne prêchez pas de telles choses ! vous allez finir au goulag, ça va être vite fait ! »
Nous devons tous choisir entre sauver sa vie et la perdre à coup sûr, ou bien perdre sa vie pour la retrouver.
Perdre sa vie ne signifie pas forcément, mourir en martyr. Mais cela peut nous arriver. Je ne suis pas du bois dont on fait les héros. Et si cela devait m’arriver… J’aurais peur, mais je suis persuadé que Dieu me donnera la force de résister et que tout le mérite lui reviendra.
Si par malheur je perds la vie à cause de ma foi, je sais que je la retrouverai dans la vie éternelle.
Nous devons imiter Paul : je cours.
Oui, je sais, je ne cours pas vite et je cours mal, surtout depuis mon accident au genou, mais je cours comme je peux.
Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Philippiens 3.13/14
Pour les Grecs, le sport, c’est important, Paul ne va pas leur dire qu’ils ne doivent plus le pratiquer en prétextant que c’est une occupation mondaine, mais il s’en sert souvent comme exemple pour expliquer des choses spirituelles, il se compare parfois à un coureur ou à un boxeur, alors que lui-même n’est pas un athlète.
Ce n’est pas en donnant des coups de poing dans le vide que je mettrai KO mon adversaire, le diable.
Venons-en à notre conclusion :
Nous ne sommes pas tous destinés à exercer un ministère à plein temps ou à partir en mission, mais nous sommes tous appelés à suivre Jésus et à le servir. Toi, suis-moi !
Soyons prêts à nous lever si nous entendons sa voix.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.
Jean 124/26
Puis il dit à tous : si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera.
Luc 9.23/24
[1] On ne disait pas encore Burkina Faso (nous étions jeunes).
Créez votre propre site internet avec Webador